8 févr. 2013

Celle qui était malade

Publié par la fille à chapeau le 8 févr. 2013 à 15:56

Qu'est ce qui est pire, grippe ou gastro?
Ne me dites pas que vous n'avez jamais participé à un débat passionné sur ce sujet ô combien intéressant. Débat la plupart du temps presque aussi constructif que les dialogues d'une émission de télé-réalité:

  • "Ah nan mais c'est TROP évident quoi, le pire c'est la grippe."
  • "Quoi? Carrément pas, la gastro c'est pire !"
  • "Mais la gastro en deux jours c'est fini !"
  • "Ouais... Mais pendant une grippe, tu ne vomis pas !"
  • "Vous parlez de quoi? Ah ben justement moi pendant ma dernière gastro, [compléter avec une anecote bien crade*]"
On notera qu'en général ce sujet est abordé pendant la pause déjeuner. Bon appétit... Enfin bref. Moi, cette semaine, j'ai enfin trouvé la réponse. Le pire, c'est la grippe intestinale.

*Oh, ça va, pas la peine de faire genre hein... On a TOUS entendu un jour une anecdote horrible sur la gastro!



Être malade, ça m'a permis de (re)découvrir des trucs. Du genre :

Être malade, c'est nul

Quand tu es enfant, tomber malade, c'est génial**. Le moindre rhume te fait devenir le roi de la maison (sauf à l'apparition du thermomètre, où tu te sens FORCEMENT moins royal***).
Avant 12 ans, tomber malade, ça ressemble à ça :
  • tu ne vas pas à l'école.
  • le médecin vient te voir et te donnes des bonbons.
  • tu restes couché... mais tu t'éclates, on t'apporte plein de BDs.
  • on s'occupe de toi toute la journée.
  • tout le monde autour de toi s'inquiète au moindre toussotement.
     
 
Quand tu es adulte, tomber malade, c'est plutôt ça :
  • tu ne vas pas au boulot. Donc, tu n'es pas payé.
  • tu dois traîner ta misérable carcasse chez le médecin qui te donnera plein de paperasse compliquée à remplir.
  • tu restes couché... et tu t'ennuies comme un rat mort.
  • personne ne vient te voir parce que personne ne veut récupérer tes microbes.
  • ta maladie, tout le monde s'en fout : c'est bon, tu n'es pas mourant non plus. Le seul qui s'inquiète, c'est ton patron... pour savoir quand tu pourras revenir travailler.


**avant que les organisateurs du téléthon ne me tombent dessus, je précise que je parle bien évidemment de maladies bénignes
***si vous ne comprenez pas cette allusion, c'est que votre mère n'employait pas les mêmes méthodes de prise de température que la mienne...


Le riz, c'est quand même dégueulasse

Je ne sais pas pourquoi, mais dans ma tête, quand tu es malade, tu dois manger du riz... un vieux reste de mes pathologies enfantines. Du coup ces trois derniers jours j'ai eu l'impression de faire Koh Lanta. Et je comprends maintenant pourquoi ils maigrissent autant sur l'île : le riz nature, c'est franchement moyen...
 
 

La solitude, c'est dur

Quand tu es contagieuse, PERSONNE ne veut te voir. Même pas ton mec, qui prône soudain l'abstinence et se découvre une multitude de choses à faire. Loin. Genre vraiment, vraiment loin. Mais bon il t'envoie des textos quand même...
 


Les chats, c'est lourd

J'ai dit plus haut que tout le monde se fichait comme d'une guigne de ta maladie... En fait, il y a quand même une petite exception dans ton entourage. Quelqu'un qui se réjouit secrètement de te voir agoniser dans ton lit. Qui jubile de te voir partager avec lui ses après-midis de solitude.
Je parle bien évidemment de la boule de poils qui partage ta vie, et qui en signe d'affection et de soutien va te COLLER pendant toute la durée de ta convalescence.
Te faire des massages du ventre avec ses pattes pleines de griffes.
Te ronronner dans les oreilles dès que tu commences à t'endormir.
Te marcher sur la tête alors que tu ES endormie.
Te suivre partout, dans la cuisine, sous la douche, aux toilettes****.
Et bien sûr, devenir absolument invivable quand tu reprendras le travail...
 
 
****oui il y a sa litière dans les toilettes, ET ALORS? Il ne peut pas attendre, comme toute personne civilisée?






Bon... Comme d'habitude je ne sais pas comment conclure cet article, je profite donc de ces dernières lignes pour remercier du fond du coeur le créateur de l'ASPEGIC 500. Sérieusement : merci mec.


1 commentaire:

  1. j'aime tout particulièrement le petit head shoot de "la solitude c'est dur". Non vraiment...parce que bon pour avoir pas mal côtoyé l’infâme petit être visé dans ledit paragraphe, une question se pose...t'as l'air bien pourtant alors pourquoi? :-)

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