Celle qui se sentait chez elle

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Je n'ai pas de "chez moi" à proprement parler.
Bon attention, ça ne veut pas dire non plus que je suis SDF. Je loue un appartement dans lequel je ne passe actuellement que la moitié de la semaine. Mais j'aurai beau y faire tous les aménagements que je souhaite, ajouter toute la déco qui me fait envie, un jour je devrai partir puisque je ne suis "que" locataire.

Pourtant, que ce soit dans ce logement ou ailleurs, il y a eu des moments dans ma vie où je me suis sentie "chez moi". A ma place. Là où je devais être.

Celle qui voulait changer de vie

Je ne sais pas vous, mais moi en ce moment il m'arrive régulièrement de vouloir tout plaquer. Quitter l'univers des geeks et de l'informatique. Tourner la page. Passer à autre chose. Changer radicalement de métier, de mode de vie.

Le problème c'est que j'ai tendance à avoir des projets quelque peu irréalisables...

Ceux qui avaient une maladie glamour

L'unique but de cet image est d'illustrer la vanne pourrie présente à la fin de cet article...

AVERTISSEMENT : cet article évoque des maladies dont vous préféreriez peut-être ne pas connaître l'existence.

Quand tu es malade, tu aimes qu'on te soutienne. Qu'on compatisse un peu à ta douleur. Qu'on te plaigne, qu'on te cajole, qu'on soit aux petits soins pour toi...

Malheureusement, le degré de compassion suscité par une maladie est en général proportionnel à la gravité de celle-ci.

• Rhume : + 0.5 point de compassion
• Grippe : + 5 points de compassion
• Appendicite : + 15 points de compassion
• Infarctus : + 100 points de compassion
• Cancer : + 1000 points de compassion

Pour résumer, quand tu es souffrant : soit ta maladie est pourrie, et tout le monde s'en fout (cf cet article).
Soit tout le monde s'inquiète pour toi, mais c'est plus que justifié puisque tu es en train d'agoniser.

Celle qui fermait une jolie parenthèse

 

Il y a des jours où tu ne sais pas sur quoi écrire. Tu as beau te creuser la tête, rien ne vient.*
Et puis il y a des jours où le sujet est absolument évident, mais où les mots ont du mal à sortir. Peut-être parce qu'il est quand même bien plus simple de se moquer des petits tracas du quotidien que de parler des choses qui comptent vraiment.**

Celle qui boycottait le coiffeur

 

Je ne suis pas une personne très courageuse... Dans la vie je crains une multitude de choses :

• parler en public...
• les guêpes...
• les enfants*...
• les piqûres...
• le dentiste...
• les trucs qui grouillent...

Parmi toutes ces peurs plus ou moins rationnelles, il y a aussi la peur d'aller chez le coiffeur. Pour la plupart des gens, se faire couper les cheveux c'est un pur moment de calme et de détente. En ce qui me concerne, c'est juste une incroyable corvée. Du coup, depuis des mois, je boycotte les salons de coiffure.**

Celle qui avait eu des jouets pourris

Mon enfance a été bercée par :

• des sitcoms complètement nulles (dont je n'aurais pour rien au monde raté un épisode)
• des chansons à texte ("je suis raide dingue de toi, raide dingue car tu vois, c'est la première fois pour moi...")
• des slogans cultes ("N'oubliez pas votre brosse à dents.... SA DENTS !")
• de l'extase gustative (les "Yes" goût noisette, les berlingots de lait concentré Tic & Tac...)
• des dessins animés qui poussaient au suicide (Princesse Sarah, Rémi sans famille...)
• un style vestimentaire bien particulier (les vêtements Waïkiki et leurs fameux porte-clefs...)

Mais les années 90, c'était surtout une quantité astronomique de jouets tous plus nuls, moches ou traumatisants les uns que les autres. Petit palmarès :

Celle qui avait un collègue gay (ou pas)

J'ai un collègue qui se traîne depuis le lycée la réputation d'être gay.
Tout ça parce que :

• Pour lui il n'existe pas pire sacrilège que d'ajouter un "A" à Barbra Streisand.
• Il connaît les comédies musicales par cœur. Toutes. Sans exception.

Celle qui n'était pas du matin

Vous avez remarqué? Les héroïnes de comédies sentimentales se réveillent toujours pimpantes, le sourire aux lèvres, impeccablement coiffées et parfaitement maquillées. Pour être tout à fait honnête... je les déteste.